« Marpa fut très remué lorsque son fils fut tué, et l'un de ses disciples dit : "Vous
nous disiez toujours que tout est illusion. Qu'en est-il de la mort de votre fils,
n'est-ce pas une illusion ?". Et Marpa répondit : "Certes, mais la mort de mon fils
est une super-illusion." »
Pratique de la voie tibétaine
Pratique de la voie tibétaine
La Chambre claire se présente au départ comme un essai sur la photographie. À ce titre, il est devenu une référence majeure. Mais il s’agit aussi et surtout d’un superbe récit. Au moment où Roland Barthes découvre le lien essentiel entre la photographie et l’épreuve intime qui l’obsède – la mort de sa mère –, il parvient à nous emporter dans un cheminement à la recherche du temps perdu et de l’être aimé. Comme l’explique Benoît Peeters dans l’entretien qui accompagne ici la bouleversante lecture de Daniel Mesguich, l’expérience la plus noire devient alors lumineuse; c’est pourquoi ce livre, peut-être le plus beau de Roland Barthes, ne s’appelle pas la chambre obscure, mais bien La Chambre claire.
Suivi d'un entretien avec Benoît Peeters
L'écoute en classe de ce CD est autorisée par l'éditeur.