La vie quotidienne d’un jeune couple des années soixante issu des classes moyennes, l’idée que ces jeunes gens se font du bonheur, les raisons pour lesquelles ce bonheur leur reste inaccessible – car il est lié aux choses que l’on acquiert, il est asservissement aux choses.
« Il y a, dira Georges Perec, entre les choses du monde moderne et le bonheur, un rapport obligé. Une certaine richesse de notre civilisation rend un type de bonheur possible : on peut parler, en ce sens, comme d’un bonheur d’Orly, des
moquettes profondes, d’une figure actuelle du bonheur qui fait, je crois, que pour être heureux, il faut être absolument moderne. Ceux qui se sont imaginé que je condamnais la société de consommation n’ont vraiment rien compris à mon livre. Mais ce bonheur demeure un possible ; car, dans notre société capitaliste, c’est : choses promises ne sont pas choses dues. »
En bonus : Présentation par Benoît Peeters du roman, de sa place dans l'oeuvre de Perec et de sa postérité.
En bonus : Présentation par Benoît Peeters du roman, de sa place dans l'oeuvre de Perec et de sa postérité.
Présentation par Benoît Peeters du roman, de sa place dans l'oeuvre de Perec et de sa postérité.
Un livre qui résonne avec beaucoup de justesse dans la belle interprétation de Raphaël Personnaz.
L'écoute en classe de ce CD est autorisée par l'éditeur.