D’une plume alerte et mordante, Benoîte Groult évoque sa “deuxième naissance”, à mi-vie, lorsque elle a pris conscience des conventions qui pesaient sur son statut de femme. “Chaque femme devrait se mettre au monde elle-même”, affirme celle qui se ressent comme une “évadée”. Avec le recul, elle a l’impression d’avoir vécu un combat sans fin, car “les barreaux des prisons et des clôtures ont une fâcheuse tendance à repousser, comme les bambous“.
La voix tonique et chaleureuse de Sylvie Genty porte loin l’écho de ce combat sans cesse recommencé.
Prologue lu par Benoîte Groult. Avec l'aimable participation de Josyane Savigneau pour les entretiens des chapitres VIII et X.