« Jamais Marie-Ange et Jean-Noël, lorsqu’il fallut régler la succession de Mme de la Monnerie, ne se seraient attendus à voir surgir autant de gens dévoués, autant de parents éloignés et de vieux amis de la famille prêts à les secourir de leur aide et de leurs compétences ! Deux jeunes chevreuils se promenant en forêt et brusquement rembûchés, lancés, poursuivis, étouffés, déchirés par une meute, telle fut à peu près l’histoire de cette succession. À comparer ce qu’ils avaient à recueillir avec ce que possédaient ceux qui les dépouillèrent, il restait vraiment peu de chose aux deux jeunes gens. Mais ce peu de chose suffit à éveiller les convoitises et les vanités. »
Les derniers descendants des « Grandes familles » se retrouvent seuls et désarmés devant les intrigues de « l'enfer » de la société parisienne en 1939. Leur jeunesse et leur beauté en font l'objet de la convoitise des personnages vieillissants et hideux de cette comédie humaine dont chaque visage nous est décrit par l'auteur avec un réalisme sans indulgence.
Rendez-vous aux enfers clôt la trilogie des Grandes familles de façon magistrale. Si on peut attribuer à cette fresque familiale un souffle romanesque hugolien ou encore une ampleur et un réalisme balzaciens, c’est pourtant bien le style à nul autre pareil de Maurice Druon dont on se délecte jusqu’aux derniers mots : ciselé, ironique, rythmé, incroyablement évocateur et entraînant.
Avec le soutien du CNL (Centre National du Livre).
Musique composée par Julien Rimailho.
Les derniers descendants des « Grandes familles » se retrouvent seuls et désarmés devant les intrigues de « l'enfer » de la société parisienne en 1939. Leur jeunesse et leur beauté en font l'objet de la convoitise des personnages vieillissants et hideux de cette comédie humaine dont chaque visage nous est décrit par l'auteur avec un réalisme sans indulgence.
Rendez-vous aux enfers clôt la trilogie des Grandes familles de façon magistrale. Si on peut attribuer à cette fresque familiale un souffle romanesque hugolien ou encore une ampleur et un réalisme balzaciens, c’est pourtant bien le style à nul autre pareil de Maurice Druon dont on se délecte jusqu’aux derniers mots : ciselé, ironique, rythmé, incroyablement évocateur et entraînant.
Avec le soutien du CNL (Centre National du Livre).
Musique composée par Julien Rimailho.