« Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le
retentissement du désastre. Aujourd’hui, je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence. » Après No et Moi et Les Heures souterraines, Delphine de Vigan nous propose une plongée bouleversante au coeur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis. Ce sont
toutes nos failles et nos blessures qu’elle déroule ici avec force.
Prix du roman Fnac 2011
Prix de roman France Télévisions 2011
Marianne Epin réussit cette performance de donner autant d’intensité aux souvenirs lumineux qu’évoque Delphine de Vigan que de profondeur aux silences qui les entourent, et peut-être en dénoncent l’éclat trompeur.