Ce livre raconte la vie de William Harben Carthew (1938-2023), alias Jean-Michel
Beigbeder, l’homme qui choisissait les puissants en France, à la fin du XXe siècle.
Comme il est dangereux d’écrire sur son père mort ! On risque de faire la connaissance posthume d’un espion franco-américain. De découvrir son enfance sinistre dans un pensionnat militaire catholique. D’en vouloir à sa famille qui a pourtant sauvé des juifs sous l’Occupation. De révéler les coulisses du métier de chasseur de têtes, qu’il a importé en France. De croiser tout le CAC 40 et toutes les agences de mannequins. De dépeindre une génération de jouisseurs égoïstes dont le confort fut l’idéologie, le luxe l’utopie et le divorce la fatalité. De raconter la folie consumériste de l’après-guerre. De revivre les fêtes de la jet-set à Bangkok, Bali, Paris, New York et Saint-Tropez. De regarder mourir un homme seul, ruiné, qui a toujours ressemblé à un enfant abandonné. De tomber dans le piège de l’émotion quand on a construit son image sur le sarcasme.
Mais surtout, en enquêtant sur la vie d’un père mystérieux et séducteur, on court le
pire des dangers : savoir enfin qui l’on est.CHANSONS :
Suivi d'un entretien avec l'auteur
Beigbeder, l’homme qui choisissait les puissants en France, à la fin du XXe siècle.
Comme il est dangereux d’écrire sur son père mort ! On risque de faire la connaissance posthume d’un espion franco-américain. De découvrir son enfance sinistre dans un pensionnat militaire catholique. D’en vouloir à sa famille qui a pourtant sauvé des juifs sous l’Occupation. De révéler les coulisses du métier de chasseur de têtes, qu’il a importé en France. De croiser tout le CAC 40 et toutes les agences de mannequins. De dépeindre une génération de jouisseurs égoïstes dont le confort fut l’idéologie, le luxe l’utopie et le divorce la fatalité. De raconter la folie consumériste de l’après-guerre. De revivre les fêtes de la jet-set à Bangkok, Bali, Paris, New York et Saint-Tropez. De regarder mourir un homme seul, ruiné, qui a toujours ressemblé à un enfant abandonné. De tomber dans le piège de l’émotion quand on a construit son image sur le sarcasme.
Mais surtout, en enquêtant sur la vie d’un père mystérieux et séducteur, on court le
pire des dangers : savoir enfin qui l’on est.
CHANSONS :
Reggiani, Serge. 1967. « Le petit garçon ». Arrangements de Jean-Claude Pelletier, musique de J. Datin. Productions Jacques Canetti – 261012.
Bread. 1972. « Everything I own ». Dans Baby I’m-a Want You. Arrangements de David Gates. Elektra Entertainment Group Inc. – 45058.
Stevens, Cat. 1970. « My lady d’Arbanville ». Dans Mona Bone Jakon. Island Records – 6014 014.
Laboa, Mikel. 1974. « Txoria txori ». Dans Bat hiru. Écrit par Joxean Artze. Elkarlanean – KD-HG-85/87.
TEXTES :
Roger Martin du Gard, Les Thibault, © Éditions Gallimard
Patrick Modiano, La Danseuse, © Éditions Gallimard
p. 190 : Francis Jammes, « Prière pour aller au paradis avec les ânes », © Éditions Gallimard
Suivi d'un entretien avec l'auteur