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Un jour ce sera vide

Hugo Lindenberg
Parution : 16/03/2022Durée : 4h13Collection : Littérature
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Couverture : Studio LGF. © Per Eriksson/ DEEPOL by Plainpicture
Par fines touches, Hugo Lindenberg trace le portrait d’un garçonnet de dix ans, orphelin, englué dans son mal-être. Le temps d’un été, il découvre auprès d’un ami de plage, Baptiste, la joie de vivre. Ce très beau premier roman a été couronné par le prix du Livre Inter 2021.
C’est un été en Normandie. Le narrateur est encore dans cet état de l’enfance où tout se vit intensément, où l’on ne sait pas très bien qui l’on est, où une invasion de fourmis équivaut à la déclaration d’une guerre qu’il faudra mener de toutes ses forces. Un jour, il rencontre un autre garçon sur la plage, Baptiste. Se noue entre eux une amitié d’autant plus forte qu’elle se fonde sur un déséquilibre : Baptiste a des parents parfaits, une maison parfaite. Sa famille est l’image d’un bonheur que le narrateur cherche partout, mais qui se refuse à lui.
Flanqué d’une grand-mère à l’accent prononcé, et d’une tante « monstrueuse », notre narrateur rêve, imagine, se raconte des histoires, tente de surpasser la honte sociale et familiale qui le saisit face à son nouvel ami.

Écrit dans une langue ciselée et très sensible, Un jour ce sera vide est un roman fait de silences et de scènes lumineuses qu’on quitte avec la mélancolie des fins de vacances. Hugo Lindenberg y explore les sentiments, bons comme mauvais, qui traversent toute famille, et le poids des traumatismes de l’Histoire.
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Une belle écoute !
« Un jour ce sera vide » évoque l’enfance avec sensibilité et poésie
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Un récit parfois empreint de mélancolie, que l’on quitte avec regret, laissant dernière nous les grains de sable chaud et les méduses échouées sur la plage. L’interprétation de Clément Hervieu-Léger est aussi aérienne que vivante. Il rend avec justesse la parole de l’enfant, le flot de ses pensées, la consistance de son regard. 

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