Cet essai est une parfaite synthèse. Il est clair, richement documenté et suffisamment alarmant, sans donner de leçon. Il permet une prise de conscience et aide à déconstruire beaucoup d’idées reçues.
Dans ce roman, je retrouve la plume fluide et douce de Julien Sandrel. L'intrigue est riche en révélations et en émotions. Les personnages sont touchants, émouvants et attachants.
J’ai aimé chaque personnage de ce roman et surtout le décor. Les censes perdues à gauche après le bout du monde, une adresse qui m’a fait rêver, et le décor est paisible doux et sauvage comme l’histoire. La découverte des 3 marches dans la forêt arrive à point pour tenir le lecteur en haleine et qu’il reste attentif.
Je tiens à remercier les Éditions Audiolib et Netgalley France pour cette découverte sortant du quotidien qui m'a donné l'impression de partir en vacances le temps de son écoute et dont j'attends la suite avec impatience !
L’écriture fluide, inspirée, authentique, adaptée à la quête de l’autrice, donne un reflet de fiction, happe le lecteur dans un mouvement qui donne libre cours aux grands thèmes de l’immigration, de la déchéance par l’alcool, du mal du pays, des liens du sang, de l’église catholique et tant d’autres évoqués au détour d’un paragraphe et d’un pan de vie qu’elle découvre. Le fait que le livre soit lu par Maria Larrea est un plus incontestable, les mots prenant une force particulière suivant les sujets évoqués. Lyane A.
Je me suis beaucoup attachée à Miren qui ne lâche jamais rien mais qui garde juste assez de distance pour ne pas être intrusive dans la famille disloquée (elle-même a sa part d’ombre). Le père m’a touchée aussi. Et le flic.
Ayant grandi dans ce genre de petit village, j'y retrouve tout. Les gens du crus, les bons et les mauvais, les villageois qui sont arrivés depuis moins de 10 ans qui sont presque des étrangers, les histoires qui n'en sont pas mais que l'on traine pendant des années. C'est parfaitement reproduit, la psychologie des personnages est très fine.
C’est un texte très fort, qui rend parfaitement ces égarements et qui touche ce qu’il y a de plus profond en nous, une animalité qui peut être violente ou, au contraire, aimante. Et puis il y a ces pics de tension, ces moments où on a envie de refermer le livre et de ne plus l’ouvrir pour ne pas savoir. [...] La version audio est juste parfaite !
Thierry Hancisse, avec sa voix grave, diffuse cette impression de force tranquille et de souffrance dans un même souffle.
L’écriture de Gaëlle Josse est élégante et agréable. Les mots coulent tout seul et le tutoiement utilisé par Isabelle à son père est très pertinent et donne l’impression de lire une lettre. Car c’est bien de cela dont il s’agit : dire. Faire une sorte de bilan avant la fin, avant que la mémoire du père ne disparaisse totalement. Dire les mots tus trop longtemps par des silences lourds et pesants.
Le livre audio est lu par l’autrice elle-même, personnellement je le trouve encore plus agréable à lire, car l’autrice sait mieux que personne quelles intonations mettre, quel rythme donner, et surtout, quels silences nous imposer pour nous offrir de courtes respirations. Caroline N.
Maria nous raconte son histoire de fille de concierges espagnols d'un théâtre, son amour de la culture mais surtout sa découverte du secret de sa naissance. Coralie C.