En tant que John, on découvre donc tout ce qui arrive, et le ton traduit sans cesse ces découvertes, souvent dans l’interrogation ou la circonspection. Les dialogues sont très bien rendus, les changements de timbres de voix étant très adaptés, avec mention spéciale pour l’instructeur des forces coloniales. Je me suis rendu compte que si je lisais plus volontiers les descriptions dans le livre, la piste audio me plaisait nettement plus lors des dialogues, c’est pour moi un des gros plus de cette lecture audio. L’auteur arrive à bien transmettre l’émotion du livre lorsque John parle de sa femme, arrivant à tirer les larmes de façon très étonnante.
Le timbre de Maria du Bled correspond parfaitement au personnage du roman et elle donne vie à cette petite fille, sachant faire passer toute la détresse et la dureté de ce qu’elle va vivre. [...] Je défie quiconque de lire ce roman sans être totalement chamboulé par son histoire et de ne pas aimer le personnage de Kya.
Je crois que c’est la première fois que j’écoute un livre audio aussi rapidement. Habituellement, je profite du moment des courses ou de la cuisine pour lancer mon écoute et faire autre chose en parallèle. Mais cette fois-ci, l’histoire était tellement prenante que j’écoutais quelques chapitres le matin durant mon petit-déjeuner et le soir lorsque je rédigeais mes chroniques pour le blog. Je n’ai pas vu passer les 7 h 50 d’écoute.
J’ai aimé le style cru et néanmoins onirique, car derrière l’argot se cache la réalité du jeune narrateur. Il n’a pas de filtre, il prend tout ce qu’il vit avec l’hypersensibilité du jeune garçon qu’il est, durement, crûment… Avec toute l’espérance que lui permet toutefois son âge. Un roman lu avec beaucoup de vivacité et de justesse par Ariane Ascaride que j’ai vraiment pris plaisir à écouter.
Les personnages sont dessinés avec beaucoup de soin. Daniel Nicodème est la personne qui nous lit ce roman. Quelle voix ! Je trouve qu’elle est faite pour ce texte. J’ai trouvé qu’elle était belle, juste et qu’elle collait parfaitement au personnage d’Ambroise qui est notre narrateur. C’est vraiment une très belle histoire.
Sous une écriture poétique Delia Owen nous embarque en cœur de ce paysage luxuriant, son personnage, Kya, nous prend doucement la main pour pas qu’on se perdre et je n’avais aucune envie de la laisser filer, cette douce, intrépide et énigmatique enfant.[...] L’interprétation de la narration l’a carrément rendue réelle. Ce roman fait partie de ceux qu’on prend un plaisir salvateur à écouter encore et encore.
Et j’ai vraiment été happée par ce récit. Betty est un vrai coup de cœur. Pas un livre léger, pas un livre facile, mais un livre bouleversant et inoubliable.
3 raisons de lire Taqawan
Que ce soit pour le récit en lui-même ou pour la version audio, j’ai eu un véritable coup de cœur pour cette histoire unique, touchante, troublante, vibrante. [...] Et je pense sincèrement qu’il fera partie de ces romans inoubliables que j’aime recommander, conseiller, partager.
Arnaldur Indriðason sait mieux que d’autres dérouler ses enquêtes en prenant le temps de la réflexion et des questionnements. Comme toujours, c’est réussi. [...] Au début, j’ai sursauté : "Tiens ils sont plusieurs [comédiens] ! Et, en retournant la couverture et en cherchant, non c’est uniquement Martin Spinhayer qui incarne les différents personnages donnant un rythme, une respiration à la lecture linéaire habituelle.
Cette histoire est … Tout cela et encore tellement plus. J’ai vécu un rite initiatique. [...] La narratrice, Audrey d’Hulstère, est une excellente comédienne. Elle arrive à interpréter de nombreux personnages à la perfection. L’auditeur se laisse aller complètement dans cette histoire et vit la vie de la petite Betty.
Dès les premières phrases, la voix de la lectrice m’a captivée, et mise dans de bonnes dispositions. Je suis très sensible à la voix, si la lectrice ou le lecteur me plait, je serais plus indulgente pour le texte, et inversement. Là, je n’ai pas été confrontée à ce dilemme, j’ai tout aimé : la voix, l’histoire, les intermèdes musicaux, tout.